Nom : Gersalkar Elendil
Surnom : Ecaille-de-Pourpre
Sexe : Masculin
Âge * : 727 ans
Peuple *: Dragon
Alignement : Fidèle à son peuple
Métier et/ou rang *: Chef du clan Elendil
Votre arme : Les armes d'un dragon sont multiples, et Gersalkar ne manque d'aucune d'entre elles. De sa gueule sortent les flammes, de sa tête les cornes, de ses pattes les griffes, et sa queue semble munie d'une magnifique masse en son extrémité.
Physique * : Gersalkar est gracieux, et doté d'une certaine prestance. Son corps à la fois musclé et élégant a charmé plus d'une dracène, et l'a aidé à devenir chef parmi les siens. Il mesure vingt-sept mètres, une taille plutôt grande pour son espèce. Ses écailles sont d'un magnifique pourpre, une teinte dont on dit dans son clan que c'est la couleur des êtres d'exception.
Sa poitrine est bardée d'une rangée de grosses écailles plus solides, et une magnifique crête couvre son épine dorsale, jusqu'à sa tête, sertie de barbillons. Ses ailes ont, lorsqu'il vole au-dessus de l'eau, des teintes irisées fort impressionnantes.
- Spoiler:
Caractère* : La sagesse du chef des Elendil est reconnue même en dehors de son propre clan. Gersalkar a en effet la réputation d'être un dragon mesuré et extrêmement intelligent. Il a réglé bien des conflits par la diplomatie, mais a su également se montrer ferme et combattif lorsqu'il en était question. Il est très protecteur envers sa famille, et encore plus envers ses membres claniques. Fortement épris de sa compagne, Boadicé, il écoute souvent ses conseils avisés. Il la trouve parfois même plus sage que lui. Mais sa sagesse ne l'a pas empêché de se brouiller avec sa fille, Arcantya, qui lui servait des histoires sans queues ni têtes à propos d'un autre enfant dont il aurait oublié l'existence. Il a donc quelques rapports difficiles avec sa fille.
Histoire * : Gersalkar est né au sein du clan Elendil, très réputé et respecté au sein des Montagnes draconiques. Son père, Kalgar, était le meilleur ami du chef Narsadan, grand dragon noir dont la famille cumulait le titre de génération en génération depuis sa fondation. Le dragon pourpre, lui, grandit en toute tranquillité, et ce malgré les quolibets du jeune fils du chef, Sardanapale, un drake délinquant et vantard. Et dire que c'était lui qui allait hériter du titre de son père... Mais la vie continua, sans aucun problème, Gersalkar suivant son bout de chemin et devenant plus fort et plus intelligent. Il fit très vite de l'ombre à Sardanapale, qui ne vit pas cela d'un très bon œil. Lorsque le vieux Narsadan mourut, le titre de chef échut à son rejeton, qui devint rapidement un dragon mégalomane. Il pensait que chaque dracène lui était réservé au nom de sa supériorité, et avait malheureusement jeté son dévolu sur la jeune Boadicé, à l'époque déjà liée à Gersalkar.
Le dragon n'accepta pas le caractère dégénéré de Sardanapale, et avant qu'il ne commence à faire trop de dégâts, et surtout parce qu'il avait un jour essayé de violer sa propre compagne, Ecaille-de-Pourpre décida de provoquer Sardanapale en combat singulier. Les règles du clan étaient sans appel; un combat devrait avoir lieu, et déterminerait qui serait le nouveau chef. Dans son orgueil, le fils de Narsadan releva le défi, et combattit Gersalkar. Le duel fut sans merci, mais au final, ce fut le dragon aux écailles pourpres qui remporta la victoire. Il avait face à lui trois options pour le sort réservé à Sardanapale; la Mort, l'Exil, ou le Pardon. Bien qu'il ressente une profonde colère envers celui qui avait harcelé sa compagne, et malgré les invectives des autres membres du clan qui réclamaient la mort pour lui, Gersalkar choisit l'Exil. Il ne voulait pas que sa première décision commence dans le sang, et avait préféré se débarrasser de l'ancien trublion d'une façon moins arbitraire. Honni et banni, Sardanapale ne reverrait plus jamais les siens... fussent-ils cependant un jour considérés comme tels.
Sous la protection du dragon de pourpre, le clan connut prospérité et tranquillité, et peu à peu, l'aura de Gersalkar s'étendit au-delà de son clan d'origine, tant et si bien que de nombreux autres chefs venaient lui demander conseil, ou bien simplement discuter avec ce dragon de si plaisante compagnie. L'humilité du chef des Elendil le rapprochait de tous les autres drakes et dracènes. Cependant, il fut une dracène avec qui il ne parvint jamais à s'entendre correctement. Sa fille atteinte de cécité, Arcantya, fruit de son union avec Boadicé, lui vouait une sorte de ressentiment profond et tenace. Il n'avait jamais compris pourquoi elle lui reprochait de ne pas se souvenir d'un soi-disant second enfant. Il n'y en avait jamais eu, Arcantya avait toujours été seule, et Gersalkar eut un jour le malheur de s'emporter à ce sujet, sa patience ayant atteint sa limite. La dracène aveugle avait quitté le clan la nuit suivante, sans même un au revoir, ce que le puissant chef s'était beaucoup reproché. La seule chose qui l'empêcha de changer d'avis sur la ténacité de sa fille fut la résolution toute pareille à la sienne de sa compagne Boadicé. Elle non plus ne se souvenait pas de cet autre rejeton. Alors, comment Arcantya pouvait-elle avoir raison? Cela tombait sous le sens...
Pouvoirs liés à votre peuple : Cracher le feu, télépathie, vol
Capacités surhumaines ou pouvoirs magiques : Il est doté d'une concentration supérieure à la normale. Son esprit, durant la pleine lune, peut s'envoler de son enveloppe charnelle et vagabonder au dehors librement, sans pouvoir pour autant toucher les objets et communiquer avec les êtres vivants.
Familier, animaux : Aucun
Autres : Hum... Non.