Odahviing & Mieu Viktoria

Le ciel est bleu. Très bleu. Mais cela ne suffit pas. L'altitude, n'y fait pas. Un vide à combler, une envie à combler. Une nécessité. Il étais rester accroché à ce rocher bien trop longtemps. Il s'en lasse. Tant, qu'il en est dans un état de latence. Mais il se reprit bien vite. Une idée lui vint. Il ne pouvait rester passif plus longtemps. Lui, était là, à ne rien faire, pendant qu'humains, elfes, et autre horreur du monde se multipliait, là, sous ses yeux. Il viendra un temps, où cela cessera. La vie est une fleur. Mais toute fleur se fane. Et il sera là pour confirmer cette métaphore. C'est de cette phrase, qu'il se remémore, qu'il mit un terme à ce moment trop passif. Il se décrocha de ce rocher, auquel il était accroché. Il piqua dans le vide un instant, jusqu'à se retourner et déployer ses ailes. Son trajet, des montagnes rocheuses, jusqu'à la Forêt Blanche, débuta. Plusieurs battements d'ailes, et il planait au dessus de ces terres qui l'ont torturer.

Ces terres qu'il brûlera. Qu'il détruira. Mais à ce moment, il n'y est pas encore. Il se contente simplement, du mieux qu'il peut, de faire grimper le taux de mortalité chez tout être vivant. Le coeur noir, l'âme furieuse. Haine et colère, le premier être qu'il trouvera, sera sont repas. Haut dans l'altitude, le dragon n'avait pas mis bien longtemps à rejoindre cette maudite forêt, qui sera la première qu'il enflammera. Ou l'une des premières, du moins. Il replia ses ailes, se laissant tomber en pique un moment.
Il déploya ces dernières juste au dessus de la Forêt Blanche. Ile plana en rase-motte, au dessus de celle-ci. En volant au dessus de celle-ci, son seul but pour l'instant était de trouver un perchoir. Rocailleux de préférence. Ce qui ne tarda pas à arriver. Une sorte de petite montagne rocheuse, qui ressemblerais surtout à un amas de roc et de pierres, vue du sol. Mais qui était assez haut pour dépasser les quelques arbres ambiant.

Elle il débuta. Il se mit à se concentrer, ailes repliées, fixe. Inerte. Nul doute qu'il était en ce moment même, sous effet de son pouvoir de vision. Parfois il tournait la tête, pour avoir un champ de vision différent. Il semblait particulièrement attentif. À l'affût d'une vie, humaine, elfique, qu'importe. Son repas sera fait de chair.

Odahviing & Mieu Viktoria

Il observait les oiseaux éparpillés. Un coup de flammes les auraient calmés, et en aurais fait un bon repas. Mais le dragon n'avait pas réellement envie d'oiseau. Il avait plus pris goût aux humains, et aux elfes.
Mais il ne fallut pas longtemps à Odahviing, pour apercevoir une humaine. À une centaine de mètre, il l'a aperçu dès lorsqu'elle est entrée dans son champ de vision, lorsque qu'elle fut proche, trop proche. Il se tourna vers elle. Elle lui paraissait presque insolente. Elle qui ose se tenir devant lui, troubler son moment de repos. Il releva légèrement la tête, fixant la petite humaine, qui se permit même de lui demander à manger. Le dragon commençait à avoir la poitrine légèrement lumineuse, jaune et rouge, comme si le feu débuter de l'intérieur, il se chargeait, mais ne crachait pas. Cela prenait du temps. Il semblait simplement se préparer. Et visiblement, il n'était pas prédisposé à accéder à la requête de la jeune humaine.

Puis, le dragon établit une liaison télépathique. Celle-ci résonnant dans le crâne de l'humaine, comme un écho autour d'elle, qui venait de tout les sens.

- Je n'ai rien à manger ... Concernant les proies ... J'en ait une sous les yeux ...

Le dragon, en plus de se charger, s'était bien fait comprendre. Du moins, il l'espérait. Car il ne le répèterait pas. D'un naturel assez silencieux. Il n'offrirai rien d'autre que la mort à cette créature hideuse à la peau lisse et à la couleur uni. Il entre-ouvra la gueule, laissant une lumière très proche de flammes très intenses, s'échapper, visiblement entre ses longs crocs.