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 Quand sonne l'heure du bain ! (Kuon - Nancy'Whiskey)


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Kuon Göldin

Invité



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MessageSujet: Quand sonne l'heure du bain ! (Kuon - Nancy'Whiskey)   Quand sonne l'heure du bain ! (Kuon - Nancy'Whiskey) EmptyLun 28 Nov - 20:37

Message de Kuon, fée.



Quand sonne l'heure du bain ! (Kuon - Nancy'Whiskey) Rp_110
Quand sonne l'heure du bain - PV -

Je viens de  LA
C'est la nuit - A l'entrée du royaume humain du côté de la forêt de l'est.



En pleine marche, je ferme mes yeux et me mord les lèvres.

Je ne comprend pas.

Cela fait quelque jours que j’ai quitté mes terres. Mes rencontres étaient comptées par les bouts des doigts : Un elfe, un dragon, deux humains et quelques autres personnes que je n’ose pas nommer « rencontres ». Les gens étaient plus méfiants apparemment. Leurs regards envers cette inconnue au cheveux de feu et aux yeux pétillants n’étaient… je fronce mes yeux essayant de m’en rappeler. Le livre l’avait expliqué. Froncer des yeux, adresser un regard puis furtivement se désintéresser tout en gardant un air d’intérêt… Les gens se méfiaient de moi. Mais pour quelle raison ?

«   JAAD !

Je ne me rend pas compte que, encombrée, j’avais crié à l’animal son nom en plein oreille. Il saute de mon épaule et me prête un air boudeur.

«   Est-ce que je sens mauvais ?

Je me baisse vers lui. Me laissant asseoir sur les genoux. Il hume l’air, et bien qu’il puisse me répondre vocalement il ne bouge que sa petite tête. * Atrocém… ent mauvais ! J’entrouvre ma bouche surprise.

« J’ai donc l’air d’être une méchante sorcière maléfique dont on doit se méfier ?

Mes oreilles arrivent presque à entendre ses répliques non prononcées. Il se moquait royalement de moi. Son regard était clairement désolé de mon état. Il me laisse me lamenter sur mon sort et s’éloigne. Je sens mes vêtements. Me dépoussière. Claque des doigts et fait apparaître un parfum fait des essences de la pêche. Je le sens, le pose par terre et fais apparaître trois autres flocons,

«  Chad, aide moi. Lequel de ces parfum pourra m’aider à paraître plus… gentille ?

Le chat passe d’un flocon à un autre, humant les senteurs et renversant les deux qu’il détestait. Il miaule devant le troisième. Je sourie et tend ma main vers le flocon que j’ouvre à peine avant l’arrivée halenée de Jaad. Mon loup avait prit sa forme normale.

« Tu n’utilise pas de parfum, en pleine forêt la nuit ! Tu pourrais aussi crier à tous les animaux féroces et à tous les dangers de venir s’acharner sur notre chemin !

Je cligne des yeux une première fois. Puis une deuxième. Si je ne pouvais pas utiliser mes flocons, il ne me restait qu’une solution. Je claque des doigts. Les flocons disparaissent et ma lance apparaît à leur place. Je me redresse et commence à marmonner ma chanson, mes pieds s’élèvent du ciel. Chad saute sur mon épaule tandis que Jaad garde sa forme de loup. Il allait me suivre d’en bas. Je m’envole en spirale visant à voir ce qui se trouve en dessous. Je remarque une rivière à une centaine de mètres et je m’y rend.


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Nancy'Whiskey

Nancy'Whiskey

Féminin Nombre de messages : 57
Style de combat : massacrante


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MessageSujet: Re: Quand sonne l'heure du bain ! (Kuon - Nancy'Whiskey)   Quand sonne l'heure du bain ! (Kuon - Nancy'Whiskey) EmptyVen 9 Déc - 15:08

La nuit était assez calme et claire. Une brise légère traversait les pins et les résineux de cette forêt de moyenne altitude. Le temps était particulièrement clément, et tandis que la lune gibbeuse nimbait de son ambiance nacrée la clairière dans laquelle s’était installée Nancy et au milieu de laquelle un ruisseau de montagne, large filet d’eau fraîche, s’élargissait en une vasque naturelle agréable et dans laquelle s’ébattait quels rares poissons de rivière, la sorcière se servit un nouveau gobelet de thé au thym, au pissenlit et à la sauge. Une décoction âcre, mais qui avait le mérite de décongestionner les bronches. Il faut dire que cela faisait quelques jours que Nancy, à la suite d’une panne de balai, s’était retrouvée, pestante et enragée, à patauger dans un ruisseau glacial en contrebas et que cela lui avait laissé une belle affection pulmonaire. Cela avait néanmoins le mérite de confirmer ses soupçons, à savoir que tout ce qui touchait à l’hygiène était très bon pour tout le monde, mais que les bains revigorants et froids ne lui apportaient rien sinon des problèmes, et qu’il valait donc mieux se tenir éloigné de toute étendue d’eau qui pourrait vous sauter dessus par surprise pour vous laver*.

Un feu rudimentaire réchauffait les vieux os de Nancy, installée sur un large rocher plat légèrement en promontoire du cours d’eau, et un peu abrité du vent ; sur le feu couvait un petit chaudron dont on se demandait comment il tenait dans un sac de transport (mais après tout, les sorcières, ont plus d’un tour dans leur sac, alors pourquoi pas plus d’un chaudron !), dans lequel mijotait une soupe aux oignons sauvages. La théière était posée au coin des flammes afin de rester chaude, car il y restait encore de quoi remplir une bonne tasse. Nan’ s’approcha du chaudron pour humer la soupe : elle massait ses pieds endoloris par une journée de collecte bien remplie ; la soupe délivrait un doux fumet, largement handicapé par le fromage de voyage qu’elle avait avec elle, et dont la fraîcheur était visiblement largement dépassée. Elle tenait celui-ci précautionneusement loin du feu : lorsque la brise approchait les exhalaisons fromagères sur le feu, celui-ci s’agitait curieusement et se paraît d’étincelles vertes.

Soudain, quelque chose perturba la quiétude de cette soirée solitaire. Nancy se raidit : si cela avait été un simple bandit ou un autre homme animé d’intentions mauvaise, elle eut pû se trouver en difficulté, même si généralement même le plus abrutis des bandits évitait de s’en prendre à quelqu’un qui pouvait s’arranger pour que vous vous réveilliez avec une forme différente le lendemain matin. Non, il y avait autre chose, car elle l’avait senti de plus loin. Le sol et la terre sont de vieilles femmes : elles laissent souvent glisser paresseusement les éléments. Et notamment la magie, qui serpente et louvoie sur le vieux monde, imprégnant la terre et se redistribuant en fonction de son utilisation. Pour le quidam moyen cela se présentait simplement : lorsqu’il se trouve sur un territoire hautement chargé en magie, ou de grandes batailles se sont déroulées par exemple, il y est plus propice à trouver des anomalies naturelles, comme des arbres dont les feuilles ne tombent pas ou des poulets à trois pattes**. Et là, présentement, quelqu’un avait lancé une belle décharge en terre pas trop loin. La magie s’était donc répandue au large de l’épicentre, déplaçant son trop plein soudain. La source devait être à quelques centaines de mètres car elle restait faible, mais vive : on avait à faire face à une performance moyenne : une lévitation, peut-être une transmutation… en tout cas il y avait quelque part dans le coin un sorcier ou une sorcière. Ami ou ennemi ? Levant les yeux, Nancy pensa apercevoir une forme un peu plus sombre dans les airs. Mais à cette distance, ses yeux lui jouaient des tours, et e temps de rajuster ses lunettes, la forme avait disparu. Le tout avait duré quelques secondes mais provenait de la forêt légèrement en aval du contrefort rocheux sur lequel se trouvait Nancy et qui indiquait le début des montagnes.

Alors que la vieille sorcière tentait de régler la mise au point de son optique, elle finit par ré-apercevoir la forme, qui semblait se rendre sur un point précis, plus bas vers la rivière. Un peu étonnée mais néanmoins curieuse d’en savoir plus sur quel(le) type de pratiquant des arcanes pouvait bien se trouver dans le coin en cette période de l’année, elle entreprit de patiemment ranger ses affaires, non sans sortir par la même occasion sa bouteille de cognac magique dont elle entreprit de se servir un bon verre. Finissant de boucler son sac, elle attrapa son balai : celui-ci était tiède au toucher et semblait aller beaucoup mieux. L’âge avancé de l’engin volant et ses multiples réparations et « ajouts » en faisait une machine magique plutôt irrégulière dans ses performances.

Alors qu’elle saisissait sa bouilloire pour éteindre le feu qui terminait de vivoter avant de prendre son envol sous le couvert de la nuit, Nancy eut un geste malheureux : se penchant un peu trop, son fromage, mal arrimé, glissa du sac et atterrit juste à côté du feu. Guidée par un instinct qui l’avait gardé en vie jusqu’ici, la vieille bique n’eut que le temps de s’accrocher fermement à son balai et de lâcher un :

« Oh ! Mer… »

Et le monde explosa, la propulsant telle une traînée de flamme violette et verte dans le ciel.



* mais qu’il était utile de reste à une distance raisonnable, par exemple derrière un petit buisson, des fois que les jeunes hommes du village du coin se prendraient l’envie d’aller inconsidérément piquer une tête. Dans des optiques de pur intérêt pour la science, évidemment.
** Le quidam moyen, dans ce cas, aura tôt fait d’installer un poulailler ou une pépinière d’agrément. On pensera aussi à la célèbre ferme à cuisse de canard de gris-bois, ou, plus malheureusement pour les voisins par grand vent, à « l’engraisserie » dite des « milles-bouses du frère Louis ».

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