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 On ne prend pas la Grand Route des voleurs sans payer (Keb Celid)


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Keb Celid

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MessageSujet: On ne prend pas la Grand Route des voleurs sans payer (Keb Celid)   On ne prend pas la Grand Route des voleurs sans payer (Keb Celid) EmptyDim 12 Oct - 15:41

La nuit était glacée dans les ruelles d'Espalion, et plus spécifiquement dans les ruelles arrières. Contrairement au labyrinthe proche des petits étals de marchant ambulant et des tavernes, rendu presque étouffant par les feux et la foule, les ruelles de la basse-ville étaient désertes et trop petites pour que le soleil de la journée les réchauffent. Officiellement, c'était les combles de la ville : les petites rues laissée de coté par le architectes royaux et les arrières cours trop petites pour que leurs propriétaires aient pensé à les réclamer. Si les toits étaient la Grande Route des voleurs, les ruelles étaient leurs chemins de traverse.
Et depuis peu, pas mal de gens n'en ressortaient pas vivants.

Ce soir, c'était une jeune femme qui ne rentrerait jamais chez elle. Une poissonnière, qui n'avait rien de vraiment spécial mis à part d'avoir été désignée par les supérieurs de l'homme vêtus de noir. L'assassin marchait dans les ruelles sombres, son domaine. Il portait une tunique noire, des chausses de la même couleur, ainsi que des gantelets cloutés assorti et d'une cape toujours aussi sombre. La capuche était rabattue sur son visage, dissimulant ses traits. Il n'avait jamais contesté les ordres de la Guilde des Ombres. Malgré ce que disait les voleurs, c'était les Ombres qui dominait la nuit, pas le Syndicat.

Rapidement, furtivement, l'assassin retourna dans son repaire : les combles au-dessus d'une taverne. C'était l'endroit parfait : accessible par les toits, et trop bruyant pour que sa présence passe pour être autre chose que des souris trottinants dans le grenier. Comme à son habitude, il entra par une petite lucarne et marcha dans la petite pièce plongée dans les ombres, envahie par l'odeur de graillon, la musique des bardes et les cris des fêtards à peine atténués par le plancher. Il connaissait l'endroit pas cœur, et n'avais pas besoin de lumière pour s'y déplacer. A tâtons, il attrapa une bougie et craqua une amorce alchimique contre le bois usé de la table. L'éclat vif de lumière que produisit le soufre en s'embrasant éclaira la pièce brièvement, révélant l'homme qui attendait assit dans un fauteuil dans le dos de l'assassin. Quelques secondes plus tard, la pièce retomba dans les ombres alors que l'assassin allumait sa bougie.
Il retira sa cape, ébouriffant ses cheveux blond et passant sa main contre son visage. La poissonnière avait saigné sur ses bottes. Il se retourna dans la pénombre pour aller vers la cuvette posée à coté de la cruche d'eau posée sur une table au fond de la pièce et se figea. L'homme balafré s'était levé et les deux homme se faisaient face. L'assassin entrouvrit la bouche à cause de la surprise. Des années passées à épier les gens depuis l'ombre ne l'avait pas habitué à l'être. Il se repris vite, levant sa main pour attraper sa dague. Mais l'intrus réagit plus vite, ne perdant pas son temps à être surpris. De la main gauche, il attrapa les cheveux de l'assassin. Sa main droite, doigt serrés autour du pouce comme si il tenait une dague invisible, s'enfonça dans la bouche de l'assassin jusqu'à l'entrée de sa gorge, déboitant le coté gauche de sa mâchoire. Quelques secondes plus tard, l'assassin eut un haut le cœur. Son agresseur retira sa main – griffant l'intérieur de sa joue au passage – et s'effaça sur le coté pour le laisser tomber à genoux etrépandre le contenus de son estomac au sol. L'assassin connaissait son métier et savait qu'on ne partait jamais pour un boulot le ventre plein. Ce soir, cela n'était pas à son avantage alors que l'acide de son estomac brûlait ses cordes vocales. L'assassin cracha, essayant de lutter contre le tournis qui commençait a prendre sa tête. L'intrus ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprit. Il enjamba l'assassin, dégaina son scramasaxe et son épée brisée, fit tourner le premier dans sa main pour inverser sa prise et enfonça les deux lames dans les épaules de l'assassin juste au dessus des omoplates, entre la tête humérale et l'acromion. Le coup fut presque porté avec délicatesse, afin de ne pas endommager l'artère axilaire. Il ouvrit les paumes pour les rapprocher d'un coup sec, pour faire levier avec ses dagues. Il du s'y reprendre à deux fois pour la droite, mais il démit les deux épaules de l'assassin qui s'effondra comme une poupée désarticulée. L'homme récupéra ses dagues et retourna l'assassin du pied. Alors qu'il essuyait le sang qui maculait ses dagues, il posa son pied sur la gorge de l'assassin pour attirer son attention. Il semblait parfaitement terrifié, et son œil commençait à s'injecter de sang. Il essaya de parler, mais le balafré l'en empêcha en pressant sa trachée.
« Shhh. Ne parle pas tu va te faire mal à la gorge. »
Il rangea la dagues dans leurs fourreaux, et repris :
« J'ai un message pour tes patrons de la Guilde des Ombres. La rue appartiens au Syndicat. Vous avez sept nuits pour vous rendre, intégrer les Syndicat ou disparaître dans al nature. Ceux qui refusent meurent. »
Puis, avant de laisser le temps à l'assassin de se remettre, il quitta la pièce, le laissant seul avec sa paranoïa nourrie par la violence de l'agression. Il devait aller se perdre dans une foule avant que l'aubergiste chez d'ou vient le sang en train de goutter dans sa taverne et appelle la garde. Dés le lendemain, la rumeur serait lancée: on ne travaille pas sans l'accord du Syndicat.

Keb marchait dans les rues d'Espalion, emmitouflé dans sa cape de voyage. Malgré l'heure avancée, la grand'rue était toujours encombrée. La ville ne dormait que rarement.
Un petit mendiant le bouscula, et Keb se retourna pour le regarder partir. Glissée dans son ceinturon, une secondes bourse venait d'apparaitre : le payement du Syndicat. Keb se retourna, en souriant. Il aimait bien bosser pour les guildes des voleurs. Généralement, elles avaient le sens de la mise en scène et aimaient tout autant l'anonymat que lui. Puis ils avaient le bon goût de tenir leurs principes, c'est-à-dire ne pas tuer. Cela ne les empêchaient pas d'engager des gens pour faire le sale boulot à leur place, mais le tueur à gage n'avait pas a s'en plaindre. Il continua de marcher dans les rues, cherchant un petit troquet ou manger un truc chaud et boire un truc.
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On ne prend pas la Grand Route des voleurs sans payer (Keb Celid)

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